Après seulement un an à la tête du géant suisse de l’agroalimentaire, Laurent Freixe a été brutalement écarté. En cause : une relation amoureuse non déclarée avec une subordonnée directe, jugée contraire au code de conduite de l’entreprise.
Le conseil d’administration a rapidement déclenché une enquête interne, dirigée par le président Paul Bulcke et l’administrateur indépendant Pablo Isla, avec l’appui d’un cabinet juridique externe.
Ce licenciement interroge : chez Nestlé, une romance entre adultes consentants semble plus grave que les multiples scandales qui entachent encore l’image du groupe, notamment autour de la commercialisation d’eau polluée.
Chacun ses priorités. Pour ma part, je préfère choisir l’amour — et tourner le dos à une marque éclaboussée depuis longtemps par des affaires qui dépassent de loin une simple histoire de cœur.